Taxi Seniors de Beauvechain

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LEBLANC Jeanine
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Taxi Seniors est au service des Beauvechainois depuis 24 ans. Le service permet de conserver un maximum d’autonomie, favorisant le contact humain.

«Briser l’isolement, conserver un maximum d’autonomie, c’est ce que vise Taxi Seniors. Car si les transports en commun existent, ce n’est pas toujours évident. Monter ou descendre d’un bus, y être bousculé, et puis, le bus ne s’arrête pas forcément devant votre porte… Et puis, compter sur votre famille ou vos amis, quand il faut se déplacer, cela fonctionne une fois ou deux mais jamais plus… Bref, ce n’est pas facile.»

Taxi Seniors a donc toute sa raison d’être, et grâce au bénévolat, ce service gratuit est une aubaine pour les utilisateurs. «En outre, les contacts humains sont au premier plan, nos chauffeurs sont à l’écoute, ils réconfortent parfois, sont source de distraction et d’humour aussi, et surtout, ils aident les personnes qui font appel à nous!»

Pour ceux qui ne le savent pas, l’initiative de Taxi Seniors a débuté fin 1988 lorsque Louis Michel a lancé ce service, conscient que beaucoup de personnes âgées ou moins valides de la région connaissaient des situations d’isolement, de solitude, dues à la difficulté à se déplacer. Si, très vite, le mouvement lancé à Jodoigne va essaimer vers une phalange de cinq entités (Incourt, Beauvechain, Orp-Jauche, Ramillies et Hélécine), Grez-Doiceau va ensuite se lancer dans l’aventure. Beauvechain n’est pas en reste, c’est la première entité à embrayer à Jodoigne, «malgré une part de scepticisme ambiant au départ. À tort puisque le succès fut immédiat.»

Le 19 octobre 1989, André Houart assure le premier trajet vers la clinique Saint-Pierre d’Ottignies. Cinq chauffeurs sont partants: Outre André Houart, on trouve Émile Nys, Fernand Latinne, Maurice Deserf et Paul Drappier. Ils vont effectuer 508 voyages en 1990!

«La force de notre service, c’est l’extraordinaire présence et l’enthousiasme de nos chauffeurs bénévoles : 43 chauffeurs se sont mobilisés depuis 24 ans, sans compter quatre personnes qui sont venues aider occasionnellement.»

(Propos tirés de l’interview de Jean-Pierre Deserf dans le journal L’Avenir du 16 novembre 2013.)